Le 30 mars dernier, le Député saisissait le Préfet afin de l’informer des inquiétudes exprimées par certains riverains de la route de Savoyard et de leur souhait de voir s’organiser une réflexion sur les aménagements devenus nécessaires de cette route et de ses abords.
Dans sa réponse datée du 15 avril, Jean-Régis BORIUS confirme dans un premier temps à Annick GIRARDIN l’évolution significative du trafic sur cette voie : « La route nationale n°l est effectivement une voie de liaison dont le statut a connu une évolution sensible ces dernières années. En effet, le développement de l’urbanisation le long de l’axe et la multiplication des accès particuliers ont renforcé son rôle en terme de desserte locale. »
Le Préfet poursuit en expliquant que : « L’entretien et la maintenance de la chaussée incombent à l’État. Une étude menée par le laboratoire régional de Rouen (MEEDDM) a permis de confirmer la nécessité d’entreprendre des travaux de confortement afin d’assurer la pérennité de l’ouvrage.
C’est ainsi que nous avons obtenu en 2010 le financement du renforcement de la section de chaussée la plus dégradée située entre l’obélisque et la route de ravenel (c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’en 2009, nous avions pu financer le confortement de sections de la RN2). »
Concernant les inquiétudes et les aménagements souhaités par les riverains dont s’est fait l’écho le Député auprès de lui, le Préfet explique que : « La problématique des usagers de cette voie que vous évoquez dans votre courrier, va naturellement bien au-delà de ces aspects liés à la pérennité de la chaussée. Elle va aussi au delà des préoccupations des riverains de savoyard compte tenu des multiples autres usages de cette route (desserte de la zone d’activité, de la carrière, de la zone de loisirs, de la plage de savoyard, lieu de promenade…).
Afin d’aborder une telle réflexion dans les meilleurs conditions, il est nécessaire de pouvoir disposer d’un diagnostic préalable comportant une analyse multicritères
balayant entre autres, (la liste n’étant pas exhaustive), les aspects liés au fonctionnement de la route elle-même (trafic, vitesses pratiquées, profils, perception, accès….) à ses usages (liaison, desserte,..) aux diverses fonctions des abords, aux projets envisagés en terme d’aménagement et d’urbanisme dans les secteurs traversés, etc….
J’ai demandé au directeur de l’équipement de faire un point sur les éléments déjà disponibles (suite notamment à la mission du laboratoire régional de Rouen fin 2008) et d’examiner dans quelles conditions un diagnostic pourrait être envisagé avec l’appui du réseau technique du MEEDDM et notamment le CETE Normandie-Centre qui dispose dans ce domaine des compétences reconnues. »
Jean-Régis BORIUS conclut en assurant qu’il ne manquera pas d’informer le Député dès que les premiers éléments seront connus et que compte tenu de l’exercice de leurs compétences respectives, il a envoyé copie de sa réponse au Président du Conseil Territorial et au Maire de Saint-Pierre, qui devront nécessairement être partie prenante dans un tel diagnostic.
j’espère qu’il ne leur viendra pas l’idée d’y coller des poteaux électriques tout le long !
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