Martinique : un déplacement au rythme des vagues.

J’étais la semaine dernière en Martinique pour une visite officielle rythmée par des séquences liées à la mer et l’économie bleue. Après avoir fait un point sur l’état d’avancement de plusieurs projets des Assises des outre-mer, dont celui du grand port maritime de Martinique, j’ai eu l’honneur de baptiser le navire CMA CGM Fort-de-France, le premier opérateur maritime des Antilles françaises. J’ai même pu m’essayer à une discipline nautique spécifiquement martiniquaise : la Yole !

Au port de Fort-de-France, à plus de 40 mètres de hauteur, j’ai échangé avec le Président du directoire du grand port maritime et le président de la collectivité territoriale de la Martinique sur l’avancement de leur projet de développement de l’activité de la croisière et de modernisation de leurs infrastructures portuaires, qui viendra compléter l’agrandissement du port maritime de Martinique. C’est d’ailleurs ce projet d’agrandissement qui a permis l’arrivée du porte-conteneurs CMA CGM Fort-de-France que j’ai eu l’honneur de baptiser en présence de M. Saadé, président directeur général du groupe CMA-CGM : un moment d’une grande émotion qui restera gravé dans ma mémoire. Ce navire de 219 mètres de longueur, de 35,6 mètres de large et d’une capacité de 3504 conteneurs, se trouve être le tout premier d’une série de quatre navires conçus spécifiquement pour la desserte des Antilles françaises.

Vous savez à quel point je suis attachée au développement de l’économie bleue dans les outre-mer, c’est pourquoi j’étais particulièrement fière de pouvoir participer à ce baptême qui actait le renforcement de nos bases maritimes ultramarines. En connectant six ports : Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Dunkerque, Anvers, Le Havre et Montoir-de-Bretagne, je suis convaincue que le Fort-de-France participera au rayonnement des outre-mer et de leurs marchandises sur l’ensemble du territoire national !

Le rayonnement des outre-mer passe aussi par la promotion de la richesse de la culture ultramarine et c’est ce que permettrait l’inscription de la yole ronde de Martinique au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. La Yole, c’est un peu le doris des Martiniquais : utilisée à l’origine par les marins-pêcheurs, elle fait aujourd’hui partie intégrante de la culture martiniquaise. Vous imaginez bien que la Saint-Pierraise que je suis n’a pas hésité une seconde à faire un tour dans ce bateau à coque arrondie. Accompagnée de mon collègue Franck Riester, ministre de la culture, un équipage expérimenté nous a permis de tester cette embarcation traditionnelle. Deux ministres dans une yole : il paraît que c’était une première !

 

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Commerce, Artisanat, Services : le Député obtient un nouveau Fonds pour SPM

fisacDepuis plusieurs années, Annick GIRARDIN se bat pour que le FISAC, Fonds national pour financer les actions de Commerce et d’Artisanat, ainsi que les Services de proximité et l’animation des centres-ville, puisse pleinement bénéficier aux entrepreneurs et porteurs de projet de l’Archipel, à Saint-Pierre comme à Miquelon.

Grâce à l’écoute de son ex-collègue député, aujourd’hui Ministre (PRG) de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Sylvia PINEL, et à l’issue d’un travail de plusieurs mois avec les administrations et les cabinets ministériels, ce travail vient d’aboutir la semaine dernière – lors de l’examen en commission à l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’artisanat, le commerce et les très petites entreprises – avec le vote à l’unanimité de l’amendement nécessaire à l’extension pleine et entière du FISAC à Saint-Pierre-et-Miquelon.

A noter que cette loi procède également, et enfin, à l’intégration des dispositions spécifiques régissant le fonctionnement de la CACIMA de l’Archipel dans le code de commerce, au même titre que toutes les autres Chambres de Commerce de France.

Un combat de longue date :

 

Application du FISAC à Saint-Pierre-et-Miquelon

En juillet dernier, le Député avait saisi par courrier la Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Sylvia PINEL, concernant l’applicabilité à Saint-Pierre-et-Miquelon du FISAC.

Rappelons que le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) est un dispositif principalement destiné à financer les opérations de création, maintien, modernisation, adaptation ou transmission des entreprises du commerce, de l’artisanat et des services, pour préserver ou développer un tissu d’entreprises de proximité.

Sylvia PINEL qui a pu s’entretenir de nouveau avec son ex-collègue député lors des journées parlementaires du groupe RRDP fin septembre, informe Annick GIRARDIN par courrier du 9 octobre que la question relative à l’extension du FISAC à Saint-Pierre-et-Miquelon pourra être traitée à l’occasion de l’examen prochain par le Parlement du projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises et qui comprends une disposition visant à réformer ce fonds.

Une bonne nouvelle pour le commerce et l’artisanat dans l’Archipel.

Soutien à l'artisanat, au commerce et aux services de proximité

Le Fisac (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) est un dispositif principalement destiné à financer les opérations de création, maintien, modernisation, adaptation ou transmission des entreprises du commerce, de l’artisanat et des services, pour préserver ou développer un tissu d’entreprises de proximité, mais la rédaction législative retenue lors de la création du FISAC en 1989 en empêchait l’application à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Or, le Fisac est en passe d’être remplacé par un dispositif innovant, fondé sur des appels à projets.

C’est pourquoi, Annick GIRARDIN a saisi en début de semaine par courrier son ex collègue député PRG Sylvia PINEL, aujourd’hui Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, afin que, dès cette première phase de préparation, soient pleinement prises en compte les spécificités tant juridiques qu’économiques de Saint-Pierre-et-Miquelon.