COP21 – L'Accord de Paris adopté

C’est samedi 12 décembre 2015, que la COP21 a été conclue par la présentation d’un projet de texte à midi. Dans son discours, le Président de la République, François Hollande, a rappelé, après Laurent Fabius tous les apports de ce texte.
Après plusieurs heures de tractations et de négociations finales, l’assemblée s’est de nouveau réuni en plénière.
Je ne vois pas d’objection dans la salle, je déclare l’accord de Paris pour le climat adopté.
C’est par ces mots que Laurent Fabius a mis un terme aux négociations acharnées qui ont cours depuis deux semaines au Bourget.
Une longue ovation et des cris de joie ont suivi dans la salle où étaient réunis les 195 pays qui ont adopté l’Accord de Paris, un accord historique qui doit permettre de lutter contre les changements climatiques.
Dès sa sortie de séance, Annick Girardin a répondu aux questions de SPM1ère et BFMTV.
Le 12 décembre 2015 restera comme une date mémorable dans l’histoire de l’humanité.
Titres de la presse

Plan d'action Paris-Lima – Villes durables et les territoires

Annick Girardin a lancé le plan d’action Paris-Lima sur les villes et territoires avec Arnold Scharzenegger, Ségolène Royal et l’adjointe au maire de Paris, en charge de l’environnement, Célia Blauel.

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Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,
Mesdames, Messieurs les maires, les gouverneurs, les présidents de régions,
Mesdames et Messieurs les responsables locaux des cinq continents,
Chers amis,
Avec cette journée, nous concluons une semaine déterminante. Dans tous les secteurs qui comptent pour agir dès maintenant pour retrouver la trajectoire des 2°C et protéger nos populations contre le changement climatique, les solutions ont été mises en avant. Et, partout de nouveaux engagements ont été pris, de nouvelles coalitions ont été formées. C’est un succès à mettre, je pense au crédit de la COP21, mais aussi à votre engagement de longue date en faveur du climat.
Les acteurs non-étatiques, les collectivités territoriales, les entreprises, la société civile et les Etats, ensemble dans un esprit de partenariat, ont montré leur volonté d’aller plus loin. Voici en condensé toute la philosophie du Plan d’Action Lima Paris.
Samedi lors de l’Action Day, vous avez démontré aux gouvernements et au monde entier réuni au Bourget l’ampleur de la mobilisation des collectivités territoriales. Le Président de la République a souligné que cette action à travers le LPAA devait se poursuivre et se renforcer.
Sur les territoires, je le sais pour avoir été longuement au service de mon territoire, Saint Pierre et Miquelon, l’idée de partenariat prend tout son sens.
En tant qu’élus locaux, votre action est décisive pour lutter contre le dérèglement climatique. Vous l’avez montré en vous mobilisant pour le Sommet des Elus locaux vendredi dernier. Les leviers dont vous disposez sont considérables. Transports écologiques, bâtiments à énergie solaire, valorisation des déchets, aménagement urbain durable : beaucoup de choix cruciaux pour l’environnement s’opèrent à votre niveau.
D’où l’importance des engagements pris récemment par des collectivités locales. Je pense par exemple aux incitations fiscales adoptées par la Californie pour atteindre le seuil d’1,5 million de véhicules « zéro émission » dans cet Etat d’ici 2030. Je pense aux villes pionnières chinoises, qui se sont engagées à atteindre leur pic d’émissions avant celui de la Chine, et pour Pékin et Shenzhen dès 2020. Je pense à Paris, Rio, Amman, Mexico, Rotterdam, La Nouvelle-Orléans et aux autres villes qui, lors du Sommet des Elus locaux, se sont engagées cette semaine à consacrer 10 % de leur budget à des mesures de « résilience », ce qui représente un engagement total de 5 milliards de dollars pour faire face aux risques et aux chocs climatiques dans le monde entier. Je pense aussi à tous ces élus d’Afrique, qui parce qu’ils font face à des défis concrets, sont souvent les premiers à se mobiliser. Qu’il s’agisse de faire face à l’érosion côtière en Afrique de l’Est, ou à apporter de l’électricité dans les zones rurales du Sahel ou de l’Ethiopie, les élus locaux sont souvent des pionniers de l’action climatique.
Au-delà de ces exemples, vos territoires se sont mobilisés pour le climat ces derniers mois à travers le portail NAZCA des Nations Unies, où plus de 2 200 villes et 150 régions sont représentées. Vous l’avez fait de façon individuelle, avec des engagements précis en matière de neutralité carbone, de préparation de « plans climat », de déploiement des énergies renouvelables. Vous l’avez fait aussi de façon collective au travers de la Convention des Maires, du pacte des maires, du pacte des régions ou de l’initiative des engagements pour rester en dessous de 2°C. Bref, les collectivités territoriales sont les laboratoires actifs de la transition verte.
Mais, nous savons qu’il y a urgence : dans de nombreuses régions du monde, l’urbanisation est rapide et nous devons saisir cette fenêtre d’opportunité qui ne se représentera plus de bâtir des villes durables ; dans toutes les régions du monde, les territoires sont confrontés aux impacts du changement climatique : inondations, sécheresse, risques côtiers, risque agricole…
Ce rôle central des territoires dans la lutte contre le dérèglement climatique, il mérite une reconnaissance, et un soutien.
La reconnaissance, la France y travaille depuis de nombreuses années. Membre du club des pays « amis des villes », à l’initiative d’un membre de votre assemblée, que je salue ici M. Dantec, la France a toujours soutenu dans les négociations internationale sur le climat.
Nous avons la possibilité, à Paris, lors de la COP21, de franchir une nouvelle étape dans l’implication des territoires dans les négociations sur le climat.
Pour cela nous avons plusieurs leviers :
  1. Le partenariat entre l’Etat et les collectivités mais aussi le partenariat entre les collectivités et le secteur privé. Un seul exemple, cette année, dans le cadre de la loi française de transition énergétique, j’ai accordé des subventions de 500 000 euros à plus de 200 territoires à énergie positive.
  2. Le rapprochement des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des efforts de renforcement de la résilience des territoires.
  3. Les synergies entre les grandes coalitions internationales, comme la Convention des Maires, le Pacte des Maires, le Pacte des Etats et des Régions ou encore la Convention Under 2.
C’est l’ensemble de ces liens que nous voulons renforcer aujourd’hui.
Comment y parvenir ? En esquissant une vision collective des efforts à mener en priorité sur les territoires dans les cinq prochaines années. La planification climat, l’adaptation, les financements et la gouvernance en constituent les éléments-clés. C’est ce que viennent de nous dire les différents panélistes.
Et c’est la direction que nous prenons en portant cet Engagement de Paris, un engagement commun pour amplifier l’ambition sur les territoires d’ici à 2020. Cet engagement a d’ores et déjà rassemblé des signataires de tous horizons de nombreux réseaux de collectivités territoriales, des banques bi et multilatérales de développement, des organisations internationales, des entreprises mais aussi des Etats. C’est le début d’un formidable élan.
Le début car nous venons, de concert, d’esquisser une vision à 5 ans. Cet engagement nous permettra de continuer à travailler ensemble, en 2016, pour établir un plan d’action clair et ambitieux. Je m’engage à ce que mon Ministère reste pleinement engagé à poursuivre la dynamique, en lien étroit avec vous tous qui y avez participé, et en particulier avec les Nations Unies, avec lesquels nous avons forgé depuis un an un partenariat fort, et qui manifestent avec le lancement de ce hub urbain, d’une ambition renouvelée dont je me félicite ; avec la future présidence marocaine, qui témoigne par sa présence de son engagement pour cette thématique territoriale,
Ces actions, elles appellent aussi plus de coopération Nord Sud.
La Coopération décentralisée est en effet une des manières les plus efficaces de démontrer notre solidarité et d’agir pour la planète et de trouver des solutions qui souvent dépassent les clivages entre pays riches, émergents et en développement, parce que les problématiques comme l’eau, l’habitat, les transports rapprochent plus qu’elles éloignent.
Ces actions, la France les encourage, puisque l’AFD soutiendra, au Sud, plus de 100 villes d’ici 2020 dans leurs actions de lutte contre le dérèglement climatique.
Ces actions elles pourront être amplifiées grâce au rapprochement entre la Caisse des Dépôts et Consignations et l’AFD, décidé par le Président de la République.
Avec 4 millions d’euros de plus pour le développement à l’horizon 2020, dont 2 millions pour le climat, renforcés par l’expertise de la CDC sur l’appui aux collectivités, les territoires français trouveront un appui à la mesure de leurs ambitions.
Cette mobilisation, nous allons la poursuivre jusqu’à l’année prochaine.
Nous le ferons en initiant dès janvier des réunions de travail pour approfondir ce plan d’action, en préparant la conférence d’Habitat III sur le logement et le développement urbain durable. Puis, nous nous retrouverons à Marrakech dans un an pour lancer ce plan avec l’ensemble des acteurs des territoires.
Mesdames et Messieurs,
Face à l’ampleur du défi climatique, notre mobilisation doit être collective. C’est l’alliance des Etats, des entreprises, des collectivités locales et de la société civile qui va faire bouger le monde. C’est cela le tournant de la COP 21 à Paris. Merci.

Entretien du mercredi 7 octobre sur SPM1ère

De retour de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, la secrétaire d’État a donné deux conférences, à Miquelon et à Saint-Pierre , sur la COP21. Interrogée par Ibrahim Ahmed Azi, Annick Girardin revient, suite à son séjour sur l’Archipel, sur les sujets qu’elle a évoqués avec les Saint-Pierrais et Miquelonnais.

« Saint-Pierre-et-Miquelon est une île radicale. Et j'en suis fière ! »

La secrétaire d’État était aujourd’hui l’invitée de Mardi politique où Florent Guignard pour RFI, Marc Perelman pour FRANCE 24, et Laure Bretton pour Liberation l’ont interrogée sur l’actualité sur la crise migratoire en Europe et la crise politique au Burkina Faso, mais aussi sur des questions propre à son identité radicale et Saint-Pierraise-et-Miquelonnaise et sur action au gouvernement.

Déplacement consacré à la protection des océans, à Brest et Douarnenez

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A quelques semaines du lancement de la Conférence Paris Climat, Annick Girardin s’est rendue aujourd’hui dans le Finistère pour visiter l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et établir un bilan des travaux de recherche autour des océans. La secrétaire d’Etat a abordé avec les chercheurs de l’Ifremer et de l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la Mer) les effets du dérèglement climatique dans les pays côtiers en développement, les iles et les territoires d’outre-mer. Une partie de la visite était consacrée à la coopération franco-québécoise en matière de recherche et d’innovation maritime, avec naturellement une focale sur la situation de Saint-Pierre-et-Miquelon qui a été exposée par Herlé Goraguer, délégué Ifremer sur l’Archipel.

La secrétaire d’État s’est ensuite rendue ensuite à Douarnenez pour participer à l’ouverture du village de la 20e Mini-Transat à la voile consacrée cette année à la sensibilisation pour la préservation de l’environnement. L’arrivée de la course est prévue en Guadeloupe pendant la Conférence de Paris. Présent de lors de cette course, le voilier Saint-Pierre-et-Miquelon du navigateur Rodolphe Victorri a été baptisé par la Ministre dans le Port-Rhu.

 

L'Afrique est le continent des solutiopns : déplacement en Afrique de l'Ouest

La secrétaire d’État chargée du développement et de la Francophonie a effectué une tournée en Afrique de l’Ouest pour son action développement et climat. Du 25 au 28 avril, elle s’est rendue en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Niger.

Avec les partenaires ouest-africains de la France et notamment avec M. Michel Kafando, président burkinabé de la transition et M. Mahamadou Issoufou, président du Niger, Annick Girardin a travaillé à la préparation de la conférence Paris Climat 2015 et à la façon de concilier lutte contre le dérèglement climatique et développement durable. Elle a fait le point sur les contributions de ces deux pays à la COP21.

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A Abidjan, elle s’est entretenue avec Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre ivoirienne de la santé et participera à la journée mondiale de lutte contre le paludisme, avec MM. Jean-Paul Moatti, président de l’institut de recherche pour le développement, et Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

La secrétaire d’État a signé des conventions de financement de l’Agence française de développement dans les domaines de la sécurité alimentaire des populations de l’est du Burkina Faso (34 millions d’euros), de la santé au Niger (13 millions d’euros), de l’eau et de l’assainissement à Niamey (26 millions d’euros).

Dans ces trois pays, Mme Girardin a rencontré des représentants de la société civile pour évoquer l’ensemble de ces sujets.

Sur la Tour Eiffel pour l'Heure de la Terre

Annick Girardin a, l’invitation de WWF, éteint hier soir en compagnie de Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, d’Anne Hidalgo, Maire de Paris, la Tour Eiffel pour l’Heure de la Terre 2015.

L’Heure de la Terre, ou « Earth Hour » est un évènement mondial organisé par le WWF International depuis 2007. C’est une des plus  grandes manifestations mondiales sur le climat, qui vise à éteindre, pendant une heure, les lumières des grands monuments et à inviter les citoyens à faire de même chez eux, pour manifester leur adhésion à la lutte contre le changement climatique. Ce sont plus de 7000 villes dans 162 pays qui sont mobilisées.

Après l’extinction organisée depuis le Champ de Mars, la secrétaire d’État a été invitée à prononcer un discours au premier étage de la Tour Eiffel.

Madame la Ministre, chère Ségolène
Madame la Maire de Paris, chère Anne,
Madame la Présidente du WWF, chère Isabelle,
Monsieur le Directeur, Cher Philippe,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
 
Permettez-moi avant de commencer d’excuser Laurent Fabius, qui vous aviez convié à cette réunion à laquelle il tenait beaucoup, mais qui est a dû rejoindre Lausanne pour des négociations sur l’Iran.
 
Laissez-moi une nouvelle fois remercier le WWF de cette invitation et de cet évènement qui est devenu un rendez-vous régulier de tous ceux qui, partout sur la planète, luttent contre le dérèglement climatique.
 
Face au dérèglement climatique, vous êtes nombreux à avoir développé des actions de sensibilisation du grand public, et parfois même de vos rédactions, pour alerter sur les enjeux du dérèglement climatique.
 
Celle-ci sera indispensable, partout sur la planète, si nous voulons réussir un accord à Paris. Car la lutte contre le dérèglement climatique, ce ne sont pas que des négociateurs réunis dans des salles. Si nous voulons inverser la tendance, construire un accord qui nous remettre sur la trajectoire des 2°C, il nous faut mobiliser tout le monde. Les citoyens, les élus, les collectivités, les entreprises, les scientifiques : chacun peut et doit pouvoir apporter sa contribution à la COP21.
 
C’est pourquoi, je vous répète ici à la fois tous nos remerciements pour votre mobilisation, mais aussi nos encouragements à poursuivre votre engagement, et à parler du climat tout au long de l’année 2015.
 
Notre responsabilité collective, c’est non seulement d’alerter, mais aussi de montrer comment agir. De nombreuses solutions sont développées. Pour les transports propres, pour la production d’énergies renouvelables, pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement, les choses ont bougé depuis une dizaine d’années.
 
Je voudrais aussi revenir sur l’état d’esprit dans lequel nous abordons cette COP21.
 
Les grands pays émetteurs se sont mis en marche, notamment sous la pression des ONG et de l’opinion publique. Ce qui a permis d’aboutir in fine à un succès de la COP20 à Lima, de progresser, ce sont bien, pêle-mêle, le financement du Fonds Vert pour les pays pauvres, les engagements de l’Union Européenne, des Etats-Unis, mais aussi – et c’est inédit – de la Chine, les premiers signaux donnés par le monde de la finance qui commence à intégrer le climat comme paramètre de ses décisions.
 
Nous avons aujourd’hui toutes les cartes en mains pour réussir un accord sur le climat à Paris. Mais les discussions seront difficiles jusqu’au bout, car il s’agit pour nous tous de revoir profondément nos modèles de développement. Ce que nous espérons construire à Paris, c’est ce que nous appelons l’alliance de Paris pour le Climat, qui se construirait autour de 4 piliers.
  1. Un nouvel accord universel et juridiquement contraignant ;
  2. Des contributions, c’est-à-dire des engagements de tous les pays, qui devront nous remettre progressivement sur la voie des 2°C ;
  3. Des transferts financiers et un appui pour partager les technologies de la lutte contre le dérèglement climatique ;
  4. Des solutions concrètes, rassemblant tous les acteurs, y compris non gouvernementaux, c’est-à-dire les entreprises, les collectivités locales, les citoyens…
 
Je voudrais dire un mot des solutions concrètes, justement. C’est un sujet que j’évoquais tout à l’heure, avant d’éteindre la tour Eiffel. Je pense en effet, parce que je suis secrétaire d’Etat en charge du développement, parce que je dialogue depuis un an avec les pays pauvres, à ceux qui sont le plus exposés au dérèglement climatique alors qu’ils ne contribuent pas ou peu aux émissions de gaz à effet de serre.
 
Paris ne peut réussir que s’il propose un plan d’action concret vers un développement sans carbone et sans pauvreté. En d’autres termes, Paris ne peut fonctionner que s’il apporte des réponses concrètes aux besoins des populations les plus vulnérables, notamment en matière d’énergie. Paris doit apporter des réponses au milliard de personne qui n’a pas accès à l’électricité. On ne pourra pas demander à des pays de s’engager à réduire leurs émissions, à agir pour le développement durable, si on ne leur offre pas en même temps des solutions.
 
L’Afrique a par exemple le potentiel pour être le leader mondial des énergies renouvelables. Nous devons l’y aider. C’est tout le sens de l’agenda des solutions que nous développons. Je voudrais aussi revenir sur l’état d’esprit dans lequel nous abordons cette COP21.
 
Ma conviction, c’est que nous avons chacun entre nos mains une partie de la solution. C’est le message qu’envoient tous les participants à cette « heure de la terre ». C’est le message qui devra sortir de Paris Climat 2015. Une conférence où chacun se mobilise, une conférence où chacun agit.