Maritimisation : la Députée interpelle le nouveau gouvernement sur la politique maritime de la France

Mardi 13 novembre, au cours des questions au gouvernement, Annick GIRARDIN a interpellé le Ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche sur la stratégie que compte mettre en place le gouvernement AYRAULT en matière de politique maritime.

La Députée défend en effet depuis son premier mandat, la nécessité pour les gouvernements successifs d’enfin prendre la mesure des richesses, de la valeur, des droits, mais aussi des devoirs que confère à notre pays son deuxième rang mondial en terme de domaine maritime (11 millions de km2).

On mesure pourtant toute la force de cet atout lorsqu’on tient compte de l’espace maritime dans le calcul de la superficie des Etats, la France passe alors du 42ème rang mondial au 6ème !

Annick GIRARDIN, qui doit assister la semaine prochaine aux 8èmes Assises de l’Economie Maritime et du Littoral à Bayonne, a souhaité savoir si le nouveau gouvernement avait pleinement pris conscience des enjeux géopolitiques et du grand défi océanique qui nous attend.

  • La question d’Annick GIRARDIN et la réponse du Ministre CUVILLIER

 

Séance de questions au Gouvernement : Dernière intervention de l'année dans l'Hémicycle pour Annick GIRARDIN

Pour la dernière série de questions au Gouvernement de l’année, le groupe SRC (Socialiste – Radical – Citoyen) a choisi ce mercredi 21 décembre Annick GIRARDIN pour interpeller le Premier Ministre.
Si les sujets abordés étaient d’ordre national, les problématiques du chômage et du transfert de compétences aux collectivités concernent toutefois en partie aussi Saint-Pierre-et-Miquelon.

La question du Député : Question Actu_211211.pdf

Extraits de la question et de la réponse du Ministre : [audio:http://annickgirardin.unblog.fr/files/2011/12/RFO_midi221211_AG.mp3%5D

Passeport mobilité étudiants : le Député revient à la charge…

Comme annoncé hier sur ce blog, insatisfaite de la réponse du Ministre de l’Outre-mer concernant la prise en compte des spécificités de Saint-Pierre-et-Miquelon concernant les modalités d’application du dispositif du « passeport mobilité étudiants », Annick GIRARDIN est remontée au créneau dans l’hémicycle ce matin pour renouveler au Gouvernement son désaccord.

  • L’intervention du Député

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  • La réponse du Gouvernement

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  • La réaction du Député

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Handicap – Pour que l'Archipel ne soit plus laissé de côté

Annick GIRARDIN est intervenue à deux reprises aujourd’hui sur le dossier du handicap, notamment afin de s’assurer que l’Archipel ne soit plus laissé de côté, à l’heure où l’ouverture de la Maison Territoriale de l’Autonomie (MTA)  reste suspendue à un accord financier du Gouvernement qui se fait attendre et où des personnes handicapées sont sans interlocuteur, sans prise en charge et livrées à elles-mêmes depuis maintenant deux ans et demi. C’est inadmissible !

Le Député a tout d’abord posé une question d’actualité au Gouvernement sur la politique nationale du handicap et de la dépendance, citant le cas de l’Archipel comme exemple extrême de la mauvaise gestion sur le terrain, puisque les structures n’ont toujours pas été mises en place depuis 2005.

La question d’Annick GIRARDIN

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La réponse de la Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale
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Annick GIRARDIN a ensuite défendu son amendement à la proposition de loi sur les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH), visant à assurer la prise en compte de l’existence – dans les textes, si ce n’est sur le terrain – d’une structure spécifique et adaptée à Saint-Pierre-et-Miquelon, la MTA (Maison Territoriale de l’Autonomie).

L’intervention d’Annick GIRARDIN

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La discussion sur l’amendement

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Suite aux engagements de Mme le Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, le Député a accepté de retirer cet amendement, puisqu’il s’agissait surtout d’engager le débat qui doit aboutir au déblocage de la situation et à l’ouverture de la MTA, pour que les personnes handicapées dans l’Archipel puissent enfin bénéficier du soutien et de l’accompagnement qui leurs sont dûs.

Questions écrites au Gouvernement : des réponses…

Le Député a reçu en ce mois de juillet des réponses à trois questions écrites qu’elle avait posé au Gouvernement :

Question N° : 65412
Ministère interrogé : Culture et communication
Objet : l’avenir de RFO

Question publiée au JO le : 01/12/2009 page : 11292
Réponse publiée au JO le : 06/07/2010 page : 7570
Texte de la question

Mme Annick Girardin alerte M. le ministre de la culture et de la communication sur l’avenir du réseau France outre-mer (RFO) dans la nouvelle organisation de France Télévisions. En effet, depuis plusieurs années, le Gouvernement et les responsables de France Télévisions se sont engagés à plusieurs reprises à ce que la production propre de RFO soit développée, que la visibilité de l’outre-mer soit améliorée et que la mobilité et la promotion des personnels soit facilitée. Or tous les constats amènent à conclure qu’aucun de ces engagements n’est tenu pour l’instant : la production locale a diminué sur les antennes régionales de RFO, France Ô rediffuse des programmes vieux de plusieurs années, les antennes nationales demeurent fermées aux programmes de RFO, les sujets concernant l’outre-mer sont quasi-absents des journaux métropolitains et les inégalités entre les professionnels de RFO, dont tout particulièrement les originaires de l’outre-mer, et leurs collègues des autres chaînes sont toujours aussi grandes. À la veille de l’arrivée de la TNT en outre-mer qui mettra inévitablement RFO en difficulté par la diffusion directe des chaînes auxquelles il s’alimente, l’absence singulière de cadres de RFO de la nouvelle organisation de France Télévisions se fait sentir. Aussi, elle lui demande les intentions du Gouvernement quant aux mesures d’urgence à mettre en place pour assurer à RFO toute sa place au sein de la nouvelle organisation, mesures pouvant inclure notamment l’identification d’un budget affecté à l’augmentation de l’offre propre de RFO, des engagements chiffrés de diffusion des programmes de RFO dans le cahier des charges révisé, un plan de gestion prévisionnelle des personnels de RFO, avec des objectifs quantitatifs de mobilité et de promotion, ou encore la préservation, au minimum, d’une direction du réseau ultramarin indépendante de la direction du réseau métropolitain.

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Question écrite au Gouvernement : les énergies renouvelables à St-Pierre-et-Miquelon

Question écrite N°70228 de Mme Annick GIRARDIN au Ministère de l’Outre-mer

Texte de la question :

Mme Annick GIRARDIN attire l’attention de Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur la nécessité de soutien et de développement des énergies renouvelables à Saint-Pierre-et-Miquelon. À l’heure où le président de la République et le Gouvernement soulignent leur ambition de « rendre l’outre-mer autonome sur le plan énergétique d’ici 20 ans », le potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon reste quasiment inexploité. Au-delà d’initiatives éoliennes terrestres à Miquelon, la production électrique reste intégralement assurée par centrales à hydrocarbures, alors même que notre archipel présente l’une des meilleures configurations géographiques au monde pour l’exploitation des énergies renouvelables marines, notamment hydrolienne, marémotrice, ou encore thermique. Devant l’urgence d’initiatives publiques et privées en la matière, elle lui demande des précisions quant aux moyens financiers et humains que l’État compte mobiliser afin de rendre possible l’exploitation du potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Texte de la réponse du Ministère de l’Outre-mer :

Le développement des énergies renouvelables est d’un intérêt indéniable pour les départements d’outre-mer et Saint-Pierre-et-Miquelon. Il doit cependant être intégré dans une démarche globale de maîtrise de l’énergie. En outre, la priorité doit être donnée aux énergies non fatales permettant de garantir l’alimentation en continu du réseau en évitant les ruptures (l’injection d’électricité d’origine « fatale », telle l’énergie éolienne, dans le réseau étant à ce titre réglementairement limitée à 30 %) : l’énergie des mers (hydroliennes, énergie marémotrice…) est ainsi à privilégier, tout comme le développement des technologies de stockage. Outre le soutien en termes de défiscalisation au secteur des énergies renouvelables notamment par les nouveaux dispositifs issus de la LODEOM, la mise en oeuvre des mesures du conseil interministériel de l’outre-mer encouragera le développement des énergies marines par la déclinaison outre-mer du fonds démonstrateur de recherche relatif à ces énergies et par la définition, le cas échéant, d’un prix d’achat incitatif de l’électricité d’origine marine.

Accords de libre échange entre l'Union Européenne avec des pays tiers : les inquiétudes du député

Hier, mercredi 5 mai, le Député est intervenu dans l’hémicycle au cours de la séance des questions au gouvernement afin d’interpeller le Ministre des affaires européennes – en soutien à la démarche entreprise par la Délégation socialiste française au Parlement européen – quant aux conséquences potentiellement désastreuses qu’aurait l’accord de libre échange Union Européenne-Colombie/Pérou sur les filières emblématiques des régions françaises d’Outre-Mer (notamment Antilles-Guyane) que sont la banane, le sucre et le rhum.

Il est en effet impératif que le gouvernement français agisse en urgence avant la signature de cet accord, afin d’obtenir de la Commission européenne de renégocier certains termes et ainsi de protéger davantage l’économie et les emplois dans ces régions de France et, par extension, d’Europe.

Annick GIRARDIN a profité de ce temps de parole pour exprimer les mêmes inquiétudes quant à l’accord de libre échange que doit signer l’Union Européenne avec le Canada.
En effet, alors que depuis plusieurs années maintenant l’Archipel tente de s’imposer en tant que tête de pont de l’Europe en Amérique du Nord afin d’inciter les exportateurs nord-américains à faire transiter ou transformer localement leurs marchandises destinées au marché européen, il serait désastreux pour notre collectivité que l’Union Européenne accorde au Canada des facilités qui permettraient à ses exportateurs d’éviter le passage par la « case » Saint-Pierre-et-Miquelon.

La question d’Annick GIRARDIN

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C’est le Ministre de l’Outre-mer Marie-Luce PENCHARD qui a répondu au nom du gouvernement

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La réaction d’Annick GIRARDIN aux propos de Marie-Luce PENCHARD au journal radio de RFO SPM

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Rappelons qu’en Février dernier, Annick GIRARDIN et son collègue Hervé GAYMARD avaient présenté devant la Commission des affaires européennes de l’Assemblée leur rapport de mission sur l’avenir des relations entre l’Union Européenne et les PTOM et avaient notamment fait adopter à cette occasion à l’unanimité une résolution spécifique à Saint-Pierre-et-Miquelon demandant au gouvernement de veiller à ce que les intérêts de l’Archipel soient préservés dans le futur accord de libre échange entre l’Europe et le Canada.

Pour mémoire, les différentes interventions du député à ce sujet depuis juillet 2009 :

Question écrite au Gouvernement : mariage des ressortissants étrangers et tourisme

La Loi pour le développement économique des Outre-mer, promulguée le 27 mai 2009, étendait à l’Archipel, dans son article 58, ouvre la possibilité pour deux personnes de nationalité étrangère de se marier dans la commune de leur choix et ce, sans l’obligation de résidence d’un mois au moins dans la commune de célébration du mariage, posée par le Code civil.

Selon cette loi, le dossier que doivent déposer les futurs époux auprès de la mairie de leur choix, doit comprendre plusieurs éléments dont « la copie intégrale de l’acte de naissance remise par chacun des futurs époux et ne datant pas de plus de six mois ».
Or, les ressortissants Canadiens ou Américains, qui sont nos principaux visiteurs, possèdent simplement des cartes plastifiées faisant office de certificat de naissance (birth certificate), délivrées par les provinces et États respectifs et qui risquent d’avoir bien plus des six mois exigés par la loi.

Afin d’attirer l’attention du Gouvernement sur cet aspect administratif qui risquait de compromettre cette possibilité pour nos voisins nord-américains de venir se marier à Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick GIRARDIN a donc déposé, dès juillet 2009, une question écrite soulevant ce problème.

Vous pourrez lire ci-après la question du Député et la réponse du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales, qui précise que l’absence d’acte de naissance, au sens français du terme, n’empêche pas les canadiens ou les américains de venir se marier dans l’Archipel, dès lors qu’ils font faire une traduction française et une « légalisation » de leur acte de naissance en ambassade ou en consulat de France (en application du décret n°  2007-1205 du 10 août 2007). C’est donc ce document qui devra dater de moins de 6 mois et être fourni au maire de la commune du mariage.

C’est selon Annick GIRARDIN plutôt une bonne nouvelle, car l’Archipel a une carte touristique intéressante à jouer auprès des nord-américains cherchant à immortaliser de façon totalement atypique et originale, une célébration aussi importante que leur mariage.

Un courrier a été envoyé aux maires de Saint-Pierre et de Miquelon, ainsi qu’au Comité Régional du Tourisme, afin de les informer.


Question écrite n° 55068 – 13ème législature posée par Mme Girardin Annick (Saint-Pierre-et-Miquelon – Socialiste, radical, citoyen et divers gauche)publiée au JO le 14/07/2009

Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur la question des modalités d’application du mariage de deux personnes de nationalité étrangère sur l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. En effet, la loi pour le développement économique des outre-mer, promulguée le 27 mai 2009, étend à l’archipel, dans son article 58, la possibilité pour deux personnes de nationalité étrangère de se marier dans la commune de leur choix, et ce sans l’obligation de résidence d’un mois au moins dans la commune de célébration du mariage, posée par le code civil. Cette condition est toutefois remplacée par le dépôt d’un dossier auprès du maire de la commune choisie par les futurs époux. Ce dossier doit comprendre plusieurs éléments dont « la copie intégrale de l’acte de naissance remise par chacun des futurs époux et ne datant pas de plus de six mois ». Une telle disposition suscite plusieurs interrogations dans la mesure où les ressortissants étrangers ne bénéficient pas forcément de la possibilité de délivrance de transcriptions d’actes de naissance, comme c’est le cas en France. Par exemple, aux États-unis ou au Canada, principaux foyers de touristes éventuels pour l’archipel, les ressortissants étrangers possèdent simplement des cartes plastifiées faisant office de certificat de naissance (birth certificate), délivrées par les provinces et États respectifs et qui risquent d’avoir bien plus des six mois exigés par la loi pour le développement économique des outre-mer. Toutefois, l’article 58 de la loi pour le développement économique des outre-mer précise que « l’acte [de naissance] délivré par une autorité étrangère doit, le cas échéant, être traduit et légalisé conformément aux dispositions applicables selon le pays d’origine ». Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui préciser si cette dernière disposition souligne la possibilité de se soustraire à l’obligation de fournir une « copie intégrale de l’acte de naissance ne datant pas de plus de six mois » pour les étrangers dont l’acte, faisant office d’acte de naissance, est « légalisé conformément aux dispositions applicables selon le pays d’origine ». Si tel n’était pas le cas, elle lui demande aussi de bien vouloir la tenir informée des directives à mettre en place pour adapter le dispositif aux ressortissants étrangers dont l’acte de naissance délivré ne remplirait pas ces conditions.

Réponse du ministère : Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales, parue au JO le 09/03/2010

L’article 58 de la loi n° 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer n’a pour objet que de dispenser les étrangers qui souhaitent faire célébrer leur mariage dans une collectivité d’outre-mer ou en Nouvelle-Calédonie de l’obligation de résidence d’un mois au moins dans la commune de célébration. Cette disposition dérogatoire est donc sans conséquence quant à l’application des autres dispositions du code civil en matière de mariage. Les étrangers qui souhaitent bénéficier de cette dérogation se trouvent, dès lors, dans la même situation au regard des formalités préalables que tout autre étranger qui souhaiterait se marier en vertu du droit commun dans l’une de ces collectivités, comme en métropole. En conséquence, l’ensemble des pièces à fournir préalablement à la célébration demeure exigible et l’audition des futurs époux reste possible dans les conditions fixées par le code civil. L’objectif de ce dispositif dérogatoire n’est en aucun cas de porter atteinte aux droits et principes constitutionnellement protégés en matière de mariage. Il tient aussi compte des préoccupations de l’État dans le cadre de la lutte contre les mariages forcés et les mariages de complaisance. Il répond simplement à la double préoccupation d’instaurer un dispositif moins contraignant dans le cadre du développement touristique de ces collectivités tout en assurant la sécurité juridique de l’acte de mariage. Dans ce contexte, les instructions du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales aux représentants de l’État ont dûment fait référence à la production d’une copie intégrale d’acte de naissance par chacun des futurs époux ainsi que le prévoient les articles 63 et 70 du code civil. Toutefois, ces instructions n’ont pas pour effet de faire obstacle à l’application des conventions internationales en matière de légalisation d’actes, ni du décret n°  2007-1205 du 10 août 2007 relatif aux attributions du ministre des affaires étrangères, des ambassadeurs et des chefs de poste consulaire en matière de légalisation d’actes. En conséquence, la mise en oeuvre de l’article 58 de la LODEOM n’appelle pas de disposition réglementaire d’application, ainsi que l’ont confirmé les services compétents du ministère de la justice et des libertés et du ministère des affaires étrangères et européennes, saisis aux fins d’expertise à ce sujet.

Questions écrites au Gouvernement

Le 11 février dernier, le Député posait deux nouvelles questions écrites d’intérêt national au Gouvernement :

  • Une première – qui intéresse indirectement l’Archipel – au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à propos des menaces et des difficultés rencontrées par l’IFREMER :

Question n° 01-74249

Mme Annick Girardin alerte Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les menaces et les difficultés que rencontre l’IFREMER alors qu’il se voit attribuer de nombreuses nouvelles missions afin de renforcer son implication dans les départements et collectivités d’Outre-Mer ou encore de s’investir d’avantage dans divers domaines tels que les énergies marines renouvelables. En effet, l’IFREMER est confronté, depuis plusieurs années, à une diminution de budget mais aussi et surtout du nombre de ses salariés en CDI. Son budget 2010 est en diminution de 0,13%, l’investissement est en baisse de 9,42% et son effectif s’est vu diminuer de vingt postes en trois ans. Même si le nombre de CDI perdus peut paraître faible, il induit des dégâts considérables puisque l’on se trouve face à certaines équipes dans l’obligation de rendre des recettes perçues faute de pouvoir mener à bien leur projet par manque de moyens humains. Aussi, elle demande des précisions quant aux mesures que compte prendre le gouvernement pour répondre à cette problématique.

  • Une seconde au ministère de l’Intérieur à propos de l’interdiction de reprise de son patronyme d’origine :

Question n° 01-74250

Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur l’interdiction pour certains de nos concitoyens de reprendre le patronyme abandonné par leurs parents ou grands parents alors que ces derniers avaient été forcés de faire cette démarche pour des raisons de survie. Des citoyens s’appelant alors Rosenberg, Weill, Wolkowicz sont devenus après francisation de leur patronyme: Rozier, Didier, Volcot… Suite au colloque « La Force du Nom », qui a eu lieu en fin d’année 2009, sur les conditions sociales et politiques qui ont poussé des personnes à changer de nom dans notre société, un problème rencontré par leur descendants a été soulevé. Les demandes de ces enfants et petits enfants, ne se sentant à présent plus en danger et souhaitant retrouver leur nom d’origine, ont toutes été rejetées par l’administration française sur la base de « l’irréversibilité de la francisation des noms ». Aussi, elle lui demande de préciser les mesures que le gouvernement entend adopter afin de résoudre cette situation.

Des remous dans l'Hémicycle : Annick GIRARDIN interpelle Brice HORTEFEUX sur les mesures inacceptables de vérification de nationalité française

Annick GIRARDIN a été saisie de nombreux cas de citoyens français qui, au moment du renouvellement de leur passeport ou de leur carte d’identité, sont dans l’obligation de fournir des justificatifs de naissance, d’immigration ou de nationalité pour eux-mêmes et pour leurs ascendants, dès lors qu’eux même ou leurs parents sont nés à l’étranger.

Cette discrimination est l’affaire de tous les Français de Métropole, d’Outre-mer et de ceux vivant à l’étranger. Il frappe tout particulièrement les Saint-Pierrais et Miquelonnais, dont nombreux sont ceux qui sont nés au Canada ou qui ont des parents nés au Canada, par exemple lors d’une évacuation sanitaire.

Les différentes interventions des députés de gauche n’ayant pas entraîné l’action urgente nécessaire de la part du Gouvernement, le Député de l’Archipel a aujourd’hui saisi fermement le Ministre de l’Intérieur lors des questions d’actualité à l’Assemblée Nationale. Une intervention remarquée et saluée par de nombreux députés, qui a provoqué quelques remous dans l’Hémicycle, tant le sujet est sensible actuellement au niveau national.

Les annonces concrètes du Ministre de l’Intérieur en réponse au Député laissent cependant espérer que cette situation inacceptable sera résolue dans les meilleurs délais.

La question d’Annick GIRARDIN :
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La réponse de Brice HORTEFEUX :
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Le témoignage de Marc CORMIER sur les ondes de RFO SPM, un Saint-Pierrais né de père français et de mère canadienne, établi aujourd’hui à Toronto :

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Complément d’information : la lettre ouverte de Marc CORMIER

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