La 2e édition du concours « photographier les outre-mer » est lancée !

Avis aux photographes amateurs, débutants ou avertis : le ministère des outre-mer, en partenariat avec Wikimédia France, a lancé la 2e édition du concours « photographier les outre-mer » sur le thème « patrimoines matériels et immatériels des outre-mer » et il vous est possible d’y participer jusqu’au 31 août !

En effet, cette seconde édition vise à valoriser et rendre accessible les patrimoines matériels et immatériels* des outre-mer sur Wikimédia Commons, la médiathèque de Wikipédia, où les outre-mer font encore partie des thèmes sous-représentés.

Notre Archipel, tout comme les autres territoires ultramarins, possède un patrimoine matériel et immatériel d’une grande richesse qu’il nous faut valoriser. Ce concours est donc l’occasion d’en faire la promotion, mais également de dévoiler au plus grand nombre, les talents de nos photographes et vidéastes sur le 4e site le plus visité de France !

De plus, si vous faites partie des 24 lauréats du concours, vos photos seront exposées au ministère des outre-mer le 22 septembre 2019, à l’occasion des journées européennes du patrimoine ! Aussi, un prix spécial sera attribué à un support multimédia (vidéo, son, 3D).

Vous souhaitez connaître les étapes à suivre ?

Bonne chance à tous !


*On entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. (source : UNESCO)

Double visite ministérielle à Saint-Pierre-et-Miquelon

A la suite des visites de Jean-Michel Blanquer (financement de l’Internat de la Réussite), d’Élisabeth Borne (Réflexions sur le port, financement des digues et du quai de croisière), de Françoise Nyssen (Lancement du patrimoine Mondial de l’Unesco, et mobilisation d’un chargé de poste culture), et de Frédérique Vidal (Signature de la 1ére plateforme de Recherche), nous avons avec Sébastien Lecornu, évoqué les sujets de l’Engagement des élus, Augmentation des dotations, Réflexions sur les compétences des trois collectivités de l’Archipel.

Sebastien Lecornu a pris la mesure des enjeux spécifiques de l’archipel et j’ai pu revenir sur des axes importants de L’État, sur l’accompagnement du Gouvernement.

Répondre à la crise des vocations passe aussi par la simplification du quotidien des élus municipaux.

Sébastien Lecornu, ministre en charge des collectivités territoriales est venu expliquer pourquoi, à la suite du Grand débat national, l’échelon municipal est fondamental pour nos citoyens, et comment il fallait encourager les vocations.

En France, on compte aujourd’hui plus de 500 000 élus municipaux en France, dont 39 % sont des femmes. Mais dans près d’une commune sur deux, les maires ont annoncé ne pas vouloir se représenter aux élections municipales de 2020 ; pour certaines, le risque existe de devoir composer avec des listes incomplètes.

Sur Miquelon, comme sur Saint-Pierre, nous connaissons les difficultés pour constituer des listes, pour motiver encore plus nos concitoyens dans l’engagement municipal. Chacun d’entre nous est un acteur de la cité, libre à lui de s’engager ou non. La charge municipale est un réel sacerdoce de tous  les instants.

Le ministre est venu apporter son éclairage sur son parcours – en tant que maire mais aussi président de conseil départemental – mais surtout écouter les élus qui répondent au quotidien, aux demandes de nos concitoyens, et qui doivent faire face aux particularismes locaux qui compliquent la gestion des équipes : enneigement, double insularité, abattoir pour Miquelon, etc… Il a compris que des dotations spécifiques complémentaires étaient justifiées, et il a indiqué que la dotation globale de fonctionnement (DGF) allait croitre.

Nous nous sommes également penchés sur la répartition des compétences des collectivités.

Ses questions étaient justes et nous rappelaient l’urgence d’agir : comment nos services d’incendie et de secours peuvent-ils continuer à fonctionner avec un système communal actuel ? Comment moderniser le fonctionnement ? Quel est le rôle possible de la collectivité territoriale dans ce domaine ?

De la même façon s’est posée la question avec les élus municipaux, de la modernisation du réseau d’eau et d’assainissement, des déchets. Tels sont les enjeux présentés à tous, en totale liberté, sans avis préconçus. Les deux mairies ont demandé une clarification des compétences et tous les points de vue ont pu être discutés.

Des mesures concrètes et des avancées pour les Miquelonnais

A Miquelon, Sébastien Lecornu a longuement interrogé les services de l’Etat sur la Maison France Services. Installée au sein de la délégation, le ministre a garanti tout l’accompagnement de ses services, et la possibilité d’un ETP supplémentaire pour renforcer le service public.

Nous avons évoqué la réhabilitation des barrières de protection du littoral sur l’isthme. J’ai demandé à la DTAM en lien étroit avec la commune de Miquelon, de lancer immédiatement une opération de réhabilitation des dunes pour amortir et tenter de prévenir l’accélération de l’érosion.

Contrat Etat Région : une ambition pour le territoire avec des réalisations concrètes d’ici 2022 !

Pour 2019-2022, nous avons atteint avec la collectivité plus de 38M€ de crédits à engager sur l’Archipel. Il est de l’ordre de 19 M€ pour l’État en dehors des dotations « Sport » qui atteindront 1M€ pour la durée du contrat.

Ces montants seront les montants investis sur 4 ans, avec le concours du Ministère et de la collectivité à 50% chacun.

Alors, nous avons tous hâte que les marchés se concrétisent en 2019 et en 2020. Les impatiences sont nombreuses et elles sont miennes ! Car au-delà du contrat, d’autres opérations sont en cours.

  • Le quai des ferrys de la collectivité devra être rapidement réalisé une fois que l’instruction sera achevée et que le projet sera accepté par tous nos concitoyens.
  • Le quai de croisière dont le marché dont le financement vient d’être confirmé.
  • L’internat de la réussite dont le marché est attendu pour début 2020.
  • La modernisation de l’aéroport pour 4 millions d’euros.

Pour une formation professionnelle rénovée, efficace et conduite par les Saint-Pierrais et Miquelonnais.

Lors de ce déplacement, j’ai honoré mon engagement : celui d’accompagner rapidement les partenaires sociaux dans leur projet de réflexion de la formation professionnelle. Une préfiguratrice est ainsi sur l’archipel depuis quelques jours et reviendra en septembre, pour proposer des hypothèses concrètes. Je veux qu’on avance bien et vite en partenariat avec la collectivité, tout en respectant les enjeux de chacun des partenaires.

L’affaire du « Punch »

J’ai voulu répondre à la particularité des festivités dans les territoires et j’ai rencontré les deux associations du « dunefest » et de « Rock&Rhum ». Un peu de technique juridique : à Saint-Pierre et Miquelon, l’article L3334-2 du code de la santé publique prévoit que, dans les débits de boissons temporaires organisés par des associations à l’occasion de fêtes ou manifestations publiques il ne peut être vendu ou offert, sous quelque forme que ce soit, que des boissons des groupes un et trois définis à l’article L3321-1, c’est à dire principalement de la bière et du vin. C’est une mesure saine de prévention et je reste intraitable, notamment sur la question de l’ivresse publique et de la conduite en état d’alcoolémie !

On sait aussi que dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique, le préfet peut autoriser par voie d’arrêté la vente de boissons de quatrième groupe (du rhum donc…) dont la consommation y est traditionnelle dans la limite maximum de quatre jours par an.

Je sais que sur l’archipel, à Saint-Pierre-et-Miquelon, outre le vin et la bière, il est de tradition de servir lors des ces éventements des cocktails/punchs composés d’un mélange de jus de fruit et d’alcool de 4eme catégorie notamment du rhum.

Le député Stéphane Claireaux qui était présent à la réunion, proposera à l’assemblée nationale que cette disposition spécifique aux Antilles puisse être étendue à SPM afin d’autoriser la vente de cocktails-punchs par les associations lorsqu’elles sont autorisées à ouvrir un débit de boissons temporaires. Nous allons y travailler avec le cabinet de la Ministre de la Santé.

Chers concitoyens de l’archipel, toute mon action se porte vers les outre-mer, vers Saint-Pierre et Miquelon. Vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer à faire parler de l’archipel, pour renforcer son attractivité, pour développer nos économies et bien évidemment préserver notre identité et notre culture.

Bon été à toutes et à tous !

 

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Signature du pacte pour la visibilité des outre-mer sur France Télévisions

Ce jeudi 11 juillet 2019, j’ai signé avec Franck Riester, ministre de la culture, et Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, un pacte pour la visibilité des outre-mer visant à replacer nos régions ultramarines au cœur de l’audiovisuel public.

La visibilité des territoires d’outre-mer – Saint-Pierre-et-Miquelon inclus ! – fait partie de mes combats principaux depuis mon arrivée au gouvernement. Et cette visibilité médiatique ne doit pas se cantonner aux crises et aux évènements dramatiques qui touchent nos territoires. Elle doit aussi mettre en valeur nos moments historiques, nos petits et nos grands succès, la réalité de nos quotidiens.

Ce pacte regroupe une série de 25 engagements et 11 indicateurs chiffrés.

Cela signifie par exemple plus de programmes sur les outre-mer diffusés en première partie de soirée, mais également un magazine quotidien consacré à leur actualité sur une chaîne nationale (France 2, France 3 ou France 5).

Et concrètement, qu’est-ce que cela va changer pour les Saint-Pierrais et Miquelonnais ? Tout d’abord, notre chaîne SPM la 1ère va désormais bénéficier d’une diffusion en haute définition !

Ce pacte, c’est un premier geste de confiance dans le lien qui unit France Télévisions aux territoires d’outre-mer. Il devra être suivi d’actes forts. J’y veillerai personnellement.

Le contrat de développement et de transformation de Saint-Pierre-et-Miquelon vient d’être signé en présence du Président de la République et du Premier ministre !

Comme évoqué dans mon article précédent, ce lundi 8 juillet, le Président de la République, le Premier ministre et sept autres de mes collègues ministres étaient réunis au ministère des outre-mer pour signer les premiers contrats de convergence et de transformation, ainsi que le contrat de développement de transformation de SPM, aux côtés de l’ensemble des présidents de Collectivités d’outre-mer.

Ce document est le fruit d’un travail important et d’une forte ambition pour notre Archipel dans l’ensemble des domaines de développement de nos îles.

Jamais aucun gouvernement n’avait mobilisé autant en faveur du développement de Saint-Pierre-et-Miquelon : au total l’investissement de l’État représente 19 millions d’euros, sur 38 millions d’euros au total sur 4 ans, sans compter les autres interventions financières déjà engagées par l’État tels que les soutiens à l’agriculture à la pêche, modernisation de l’aéroport, maintien de la ligne directe, réalisations du quai de croisière, soutien massif aux associations.

Sur la période 2015-2018, le contrat représentait 22 millions, autrement dit les crédits engagés par l’État pour la période 2019-2022 ont été quasiment doublés pour notre Archipel !

Côté État, le ministère des outre-mer s’engage à hauteur de 9,5 millions d’euros, le ministère des Transports à hauteur de 6,5 millions, le ministère du Travail à hauteur de 2 millions d’euros et l’Agence Nationale du Sport à hauteur de 500 000 euros et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) à hauteur de 400 000 euros.

L’ensemble des crédits mobilisés par l’État et la Collectivité Territoriale de SPM appuient 5 grands volets négociés entre les deux parties, à savoir :

  1. Cohésion des territoires
  2. Mobilité multimodale
  3. Territoires Résilients
  4. Territoires d’innovation et de rayonnement
  5. Cohésion sociale et employabilité

Avec la Collectivité, nous établirons un premier bilan à mi-parcours, en 2021, puisque ce contrat de développement et de transformation nous engage : c’est une ambition, mais aussi une obligation de résultats !

Pour plus de précisions, consultez le dossier de presse diffusé à cette occasion : https://bit.ly/2Xz2YCm

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Un Président de la République, un Premier ministre et 7 ministres au ministère des outre-mer : une première historique !

 

 

Ce 8 juillet 2019, le Président de la République a présidé, au ministère des outre-mer, la cérémonie de signature des premiers contrats de convergence et de transformation (CCT) pour la période 2019-2022 entre le Gouvernement et les présidents des collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna.

Ouvert par une allocution du Président de la République, cet évènement a réuni 7 ministres autour du Premier ministre, afin de manifester tout l’engagement du Gouvernement dans son ensemble aux côtés des collectivités au profit des territoires concernés et, plus généralement, le « réflexe outre-mer ». Ce sont près de 1,75 milliards d’euros qui sont mobilisés pour soutenir des projets structurants dans chaque territoire.

Nourri des projets remontés des Assises des outre-mer, le CCT et le CDT pour Saint-Pierre-et-Miquelon, est la traduction concrète des ambitions arrêtées dans le Livre bleu outre-mer de juin 2018. Il est en pleine cohérence avec la Trajectoire outre-mer 5.0 portée par le Gouvernement pour les outremer : 0 exclusion, 0 carbone, 0 déchet, 0 polluant agricole, 0 vulnérabilité.

Ces CCT sont issus de la demande unanime des élus ultra-marins d’une contractualisation avec l’État qui soit propre à chaque territoire, distincte de celle de l’hexagone, dans une logique de différenciation. Plus encore qu’un contrat de convergence, tel que prévu par la loi du 28 février 2017 de programmation relative à l’égalité réelle outre-mer, il s’agit d’un véritable contrat de transformation de ces sept territoires.

Éveil des consciences à l’autre bout de la France

Retrouvez ci-dessous ma tribune publiée samedi dans Ouest France à l’occasion de l’inscription des Terres et mers australes françaises sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Parce que les continents muets méritent aussi que l’on porte leur voix : https://bit.ly/30lccz6


« Les vérités scientifiques sont-elles indiscutables ? Épreuve de philosophie 2019 du bac S à Pondichéry, cette question poursuivra sans doute longtemps les bacheliers ayant opté pour ce sujet.

Le réchauffement climatique est-il indiscutable ? Chaque jour, de nouvelles données, scientifiques ou non, mettent en évidence ce constat. C’était récemment le cas avec l’image immortalisée le 13 juin de ces chiens de traîneau courant les pattes dans l’eau de la banquise fondue du fjord d’Inglefield, au Groenland. La banquise fond six fois plus vite aujourd’hui qu’il y a trente ans. Une dégradation lente de l’état de notre planète. Mesurable. Inexorable. Si cette photo nous alarme, elle ne doit pas rester qu’un simple frémissement. Ministre des Outre-mer et originaire du seul territoire français subarctique (Saint-Pierre-et-Miquelon, NDLR), elle m’interpelle particulièrement.

Nous pouvons toutefois célébrer une bonne nouvelle : hier, les Terres et mers australes françaises ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Ces Terres et mers australes ne sont pas le Groenland. Elles se situent entre les 40e rugissants et les 50e hurlants, au sud de l’océan Indien, tout près de l’Antarctique. Moins visible que l’Arctique, plus éloigné encore des hommes et de leurs contingences, ce continent de 14 millions de kilomètres carrés connaît pourtant, lui aussi, les conséquences du réchauffement climatique.

Des continents muets

Ces Terres et mers australes font partie des Terres australes et antarctiques françaises – affectueusement surnommées les TAAF par quelques initiés – sans doute le territoire ultramarin français le moins connu. Ces bouts du monde, situés à plus de 2 000 km du premier continent terrestre, sont des joyaux de biodiversité et abritent l’une des plus fortes concentrations d’oiseaux et de mammifères marins au monde. À l’instar des petits États insulaires, les TAAF sont aux avant-postes du changement climatique. Elles sont les témoins directs de la montée des eaux et de la submersion. Mais elles sont aussi porteuses de solutions pour régénérer notre planète.

Ces territoires vierges sont des puits de carbone qu’il est nécessaire de maintenir plutôt que d’exploiter. Tant que ces espaces restent inviolés, leur productivité naturelle contribuera à l’équilibre de plus en plus fragile des océans, atteints par une acidification continue. Cette condition a une valeur. Osera-t-on dire un jour que cette valeur a un prix ? Que les activités polluantes sur lesquelles nous devons faire porter la transition écologique doivent contribuer d’une façon ou d’une autre à leur mise en valeur ? Comme pour la forêt de Guyane, comme pour la préservation de nos espaces maritimes ultramarins ?

L’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco va permettre non seulement de mettre en avant l’exemplarité de la préservation de la biodiversité, mais aussi de garantir la réalisation d’activités durables, menées dans le respect des écosystèmes et des ressources naturelles.

Le 8 avril, je lançais la Trajectoire outre-mer 5.0. C’est désormais le cadre durable des politiques publiques menées dans les territoires d’outre-mer afin d’atteindre cinq objectifs clairs à l’horizon 2030 : zéro déchet, zéro carbone, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité aux risques naturels majeurs. Cette trajectoire, c’est une coalition d’acteurs, institutionnels, privés et issus de la société civile, mobilisés pour concrétiser la transition écologique. Des acteurs qui se battent pour faire entendre leur souhait d’un avenir durable.

Parce que les continents muets méritent aussi que l’on porte leur voix. »

Signature d’une nouvelle convention avec Bpifrance, permettant de mieux accompagner les entreprises ultramarines

J’ai signé aujourd’hui avec Anne Guérin, Directrice Directrice exécutive en charge du financement et du réseau chez Bpifrance, une nouvelle convention de partenariat visant à faire évoluer les dispositions du Prêt de développement outre-mer, déjà distribué par le réseau de Bpifrance dans les territoires ultramarins. Cela va permettre de mieux soutenir la croissance des petites et moyennes entreprises, en ouvrant ce dispositif aux entreprises de moins de 3 ans, dans les Départements et régions d’outre-mer (Martinique, Guyane, Guadeloupe, La Réunion et Mayotte), mais également aux entreprises situées dans les Collectivités d’outre-mer (Polynésie française, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Wallis-et-Futuna) et en Nouvelle-Calédonie. Et bien entendu, à Saint-Pierre-et-Miquelon également ! Inscrit dans le Livre bleu outre-mer, l’accompagnement des petites et moyennes entreprises est un levier fondamentale pour le développement des territoires.

Ce prêt répond à une demande des entreprises ultramarins d’obtenir :

 –  un outil de financement de leurs dépenses matérielles et immatérielles (prospection, études, formation, recherche…)

 ⁃  un accompagnement pour le financement de leurs besoins en fonds de roulement.

 ⁃  une aide pour couvrir les besoins de trésorerie liés au décalage de versement du crédit d’impôt en faveur des investissements productifs outre-mer (CI IP OM).

Ce prêt sera distribué à partir du mois de juillet par le réseau de Bpifrance dans les DROM, COM et en Nouvelle-Calédonie.

En résumé, un sacré coup de boost pour notre économie !

Découvrez le communiqué de presse diffusé à cette occasion : CP – Le ministère des outre-mer et Bpifrance renforcent leur partenariat

16 jeunes de la Ligue de football de SPM au ministère des outre-mer

Les 16 jeunes de la sélection U13 de la Ligue de football de Saint-Pierre-et-Miquelon sont dans l’Hexagone depuis le 25 juin pour une série de rencontres avec des équipes bretonnes.

C’était aussi l’occasion pour eux de faire plusieurs visites qu’ils ne risquent pas d’oublier : le célèbre centre de formation de Clairefontaine, le Mont-Saint-Michel, la ville de Cancale et pour terminer en beauté leur périple breton, ils se sont rendus à Rennes pour assister au match Allemagne – Suède, à l’occasion de la Coupe du monde féminine de football !

À l’occasion du dernier jour de ce beau voyage, j’ai eu le plaisir de les recevoir au ministère des outre-mer.

La visite des lieux comprenait le hall d’accueil et les salons de réception. Au programme également, la visite de mon bureau et de ses nombreuses horloges, qui me permettent de connaître en permanence les différents fuseaux horaires qui traversent la France. Les jeunes footballeurs et leurs accompagnants ont ensuite pris la direction des jardins afin de retrouver un peu de fraîcheur avant de reprendre l’avion.

Merci à tous pour cet agréable moment et bon retour sur notre Archipel !

Semaine de la culture des outre-mer 2019 : une 2e édition placée sous le signe de la participation

Pour la deuxième année consécutive, j’ai organisé la semaine de la culture des outre-mer. L’objectif de cet évènement ? Promouvoir les cultures ultramarines auprès du plus grand nombre. Souvent méconnues, ces cultures font pourtant partie intégrante de notre culture nationale et gagnent à être plus visibles !

Durant 3 jours, du 19 au 21 juin 2019, nous avons donc fait découvrir ou redécouvrir aux Franciliens, la richesse et la diversité culturelle des 3 océans avec des évènements interactifs et participatifs.

En tant qu’ancienne conseillère d’éducation populaire et de jeunesse, je souhaitais qu’une journée soit dédiée à la jeunesse. Deux séances de contes ultramarins ont eu lieu dans les jardins devant une centaine de bambins attentifs face aux conteurs Patrice Guezello, surnommé « Papang », et Magguy Faraux, issus respectivement de La Réunion et de la Guadeloupe, qui sont venus transmettre leur culture à travers leurs histoires.

Le lendemain, nous avons décidé de proposer deux cours d’initiation aux danses ultramarines – un bon entrainement avant la Fête de la musique ! J’ai eu le plaisir d’essayer le Haka polynésien, avant de laisser la place aux danseurs plus avertis pour un cours de Bèlè, une danse traditionnelle martiniquaise.

Et bien sûr, pour clôturer cette semaine en beauté, nous avons organisé la traditionnelle Fête de la musique, un évènement très attendu chaque année par les amoureux des outre-mer.

Et cette année encore, le public était au rendez-vous : nous avons accueilli plus de 3 500 personnes dans nos jardins venues spécialement pour écouter la quinzaine d’artistes qui se sont succédés sur notre scène. Nous avons notamment eu le plaisir d’assister à une représentation d’Adèle Lebon, qui a enflammé les jardins du ministère !

Réunion avec les présidents des chambres des métiers de l’artisanat outre-mer

Aux côtés du président de la chambre des métiers et de l’artisanat de France, Bernard Stalter, j’ai réuni aujourd’hui l’ensemble des présidents des Chambres des métiers et de l’artisanat d’outre-mer. Il est fondamental de renforcer nos liens avec les présidents des chambres de métiers et de l’artisanat d’outre-mer, à la fois pour mieux répondre aux urgences financières de certains territoires mais également pour réfléchir ensemble sur le long terme grâce à la Trajectoire outre-mer 5.0. Par sa capacité d’adaptation, l’artisanat est central dans la proposition de solutions pour parvenir à construire un avenir durable sur l’ensemble des territoires.

Retrouvez le communiqué de presse publié à cette occasion : CP – A. Girardin et B. Stalter réunissent les présidents de CMA d’outre-mer

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